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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:10

Suis-je différent si je dis que je suis humain ?
Suis-je différent si je dis que j'ai une âme ?
Suis-je différent si je suis respectueux ?
Suis-je différent si j'ai un cœur ?
Suis-je différent si j'aide les gens qui m'entourent ?
Suis-je différent si je ne suis pas égoïste ?
Suis-je différent ?

Pourquoi me regardez-vous comme ça ?
Suis-je différent ?
Mon honnêteté vous choque ?
Mon esprit vous gêne ?
Où est le problème ?

Si la différence n'existait pas,
Nous ne servirions à rien.
Tous clones,
Nous serions tristes.
Sans différence,
Il n'y aurait pas de sentiments.
Seulement des esprits froids,
Des cœurs ne battant que pour vivre et non pour aimer,
Apprécier,
Comprendre,
Aider.
Mais malgré vos différences,
Vous êtes tous pareils...
Tous aussi cons,
Désolé de l'expression,

Alors prenez tous ma main,
Nos couleurs de peau,
D'esprits,
Vont former un arc-en-ciel,
Avec un trésor au bout.
Formons une chaine d'espoir,
Regroupons nous tous,
Sous une bannière unique,
Une bannière qui nous renforce,
La bannière de la différence.
Soyons indifférents face à tous les autres,
Indifférents face à la discrimination,
Physique,
Et morale.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:09

DROGUE, DROGUES, et DROGUEURS

 

 

Lors d’une soirée nocturne organisée par un jeune bourgeois d’une luxueuse résidence monégasque, différents alcools forts furent servis aux convives. Certains d’entre eux tinrent une réunion quasi secrète dans le coin d’une petite pièce à l’éclairage tamisé. Un individu dirige seul la réunion. Il est sûr de lui, et ses disciples l’écoutent et le suivent tels les rats de Hamelin, suivants la douce mélodie mortelle. Le manipulateur, doué, sort et présente à ses clients, ses articles qui ne sont certainement pas inoffensifs. Ce soir interviendra pour eux une nouvelle expérience dont aucun d’eux ne mesure la dangerosité. D’autres individus, déjà expérimentés, sortent leur matériel et entament leur dangereux rituel aussi paradisiaque, qu’artificiel.

L’empoisonneur n’est sûrement pas dépendant lui-même, mais l’action ignoble qu’il commet en rendant les jeunes incapables de penser correctement, et totalement décérébrés, ne nuit aucunement à sa propre santé. De plus, jamais cet homme ne culpabilisera de son acte. Les revenus et les bénéfices qu’il se fait sur son commerce lui permettront de racheter de la marchandise ou de vivre aisément dans une luxueuse villa d’une grande station balnéaire. Les stupéfiants qu’il vend sont essentiels pour lui, il en fait son business. Ainsi que son associé, le synthétiseur de résine de cannabis, il ne regrette rien, puisqu’ aucun des deux jeunes gens ne vivent dans la pauvreté.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:08

Suite de la nouvelle de Franck Pavloff : Matin Brun

 

La nuit a été difficile, les miliciens ne m’ont pas ménagé, un coup de bâton par ci, un coup de bâton par là. Et tout ça pour un chat pas assez brun ! J’ai mal partout maintenant et je me suis fais jeter dans un cachot ou quelque chose comme ça. Malgré tout, je suis rassuré, un bonhomme dort, je ne distingue pas la silhouette (il fait toujours nuit ici), mais il ronfle dans un coin opposé de notre prison. Je ne sais pas si je fais bien de lui adresser la parole mais je le réveille :

-      Qu’est-ce que tu as fais toi pour être ici ?
C'est l'amour qui prend l'homme
Il prend aussi la femme
Mais ce n'est pas, la discussion
Lula m'attend quelqu'part
Là-bas de ce côté
L'horizon est bien beau
Dans mes yeux détrempés
Je l'imagine, endormie,
Elle rêve d'une vie meilleure
Etre aimée, ça fais du bienC'est pas l'homme qui prend l'amour
C'est l'amour qui prend l'homme
Il prend aussi la femme
Mais ce n'est pas, la discussion
Lula m'attend quelqu'part
Là-bas de ce côté
L'horizon est bien beau
Dans mes yeux détrempés
Je l'imagine, endormie,
Elle rêve d'une vie meilleure
Etre aimée, ça fais du bien

-      J’avais un chat…

-      Un chat blanc ? Le mien était noir et blanc, le pauvre…

-      Oh ! Le mien est parfaitement brun mais il a la fâcheuse habitude de chasser. Et les souris qu’il me ramenait tous les jours étaient grises !

-      Grises ?! Mais ces souris ne t’appartenaient pas !

-      Bien sûr, mais j’étais au contact avec ces bêtes là. Et tu sais, les miliciens, ils ne cherchent pas à réfléchir.

Nom de Dieu ! Cette fois, la loi dépasse toutes les conneries qui n’aient jamais existées. Dehors, les gardes rient, ils mangent, ils boivent, et moi, je crève de faim dans mon trou. Ah, ça y est on vient nous chercher, pas trop tôt… Mais pour aller où ?

Me voilà dans un train vers un camp semble-t-il. C’est incroyable le monde qui se trouve dans le même cas que moi. J’ai pas revu le gars de la cellule, il doit être dans un autre wagon. On s’arrête enfin, je me lève, on va enfin pouvoir descendre. Ah non, ce sont en fait d’autres prisonniers qui montent, le trajet promet d’être long. Je viens d’apercevoir Charlie, je lève la main mais il ne m’a pas vu.

-      Charlie ! Charlie !

-      Quoi ?! Oh ! C’est toi ? Tu m’ a manqué mon vieux. Toi aussi ils t’ont eu ?

-      Et oui, c’était hier matin, ils m’on emmené dans un fourgon et m’on jeté dans une cellule. Ensuite j’ai pris ce train mais je ne sais pas ce qui nous attend…

-      J’ai entendu dire qu’ils nous foutaient tous dans une sorte de camp pour nous faire travailler.

-      Tu parles ! Y aura jamais assez de places ! T’as vu le monde qu’il y a ? Ils en font quoi de nous après ?

Silence.

-      Je sais pas, on verra.

Le trajet s’est ensuite déroulé sans un mot. Nous arrivons, le camp est immense. Il y a des cheminées qui fument, le coin pourrait paraitre convivial sans les barbelés… Les portes s’ouvrent, je me lève.

Nous voilà encore en cellule, j’ai réussis à rester avec Charlie. Lui n’a pas la forme, notre conversation à l’air de l’avoir bouleversé.

-      Tu sais Charlie, ils peuvent pas nous garder comme ça trop longtemps, on sera bientôt chez nous à siroter un pastis bien frais.

Pas de réponse.

Charlie m’inquiète, il ne parle plus, ne mange plus (remarque on a pas beaucoup à manger mais quand même). On a cassé des cailloux toute la journée. J’ai mal dormi et pas longtemps. Les journées sont longues et j’ai mal partout. Et j’ai peur…

Hier soir, dans la nuit, on a parlé avec Charlie :

-      Charlie, il faut qu’on fasse quelque chose.

-      Quoi ?

-      Il faut qu’on fasse quelque chose, qu’on trouve un moyen de sortir d’ici.

-      Oui, j’ai compris, mais comment tu veux faire ?

-      Je ne sais pas, la nuit, le gardien met 30 minutes à faire son tour, ça nous laisse du temps.

-      C’est vrai, ma famille me manque et je commence à croire que ce n’était pas du bois qui brulait dans ces cheminées…

-      C’est décidé on tente le coup demain, je deviens fou ici, le marteau, je le sens encore résonner dans ma tête.

-      Moi aussi, et je crois que je suis malade, à demain, courage.

-      Merci…

Maintenant je n’arrête pas de penser aux cheminées. Dans quel guêpier sommes-nous tombés ?

Aller debout, c’est le grand jour, mais avant nous avons des pierres a casser. Courage, comme dis l’autre.

Ca y est le gardien va passer tout à l’heure, espérons qu’il n’y ait pas de chien, brun évidemment. Charlie n’attend que l’arrivée du gardien et moi aussi. J’emporte mon carnet avec moi, je pense que j’aurai besoin de me vider la tête après notre escapade.

C’est le moment, on y va.

 

 

 

 

La suite que j'avais écrit se termine ici. Je m'adresse aux lecteurs maintenant.

J'ai reçu l'autre jour un mail de la part d'un professeur qui a fait étudier ce texte à ses élèves. Celui-ci m'informait que ma suite avait atterrie sur son bureau en plus de 10 exemplaires.

Je suis ravi d'être partagé et lu, mais sachez, avant de copier coller ce texte, que rien ne vaudra jamais votre propre imagination, couplée à votre expérience. Sachez, que vous êtes capables d'en faire autant. Il ne s'agit pas d'avoir du vocabulaire, ou de bonnes tournures de phrases.

Nous passons tous notre temps à se raconter des histoires, quel que soit le texte qui vous sera soumis, vous avez ce qu'il faut pour en écrire la suite à votre sauce. Soyez imaginatifs, profitez de ces expressions écrites, et exprimez vous.

Je sais que Matin Brun est encore étudié à l'école, et il en vaut la peine. Sachez aussi qu'il y a d'autres textes qui en valent la peine, qu'ils soient actuels ou plus vieux. Certains sont peut-être même en cours de formation, sous le stylo que vous posez sur votre feuille.

Ecrivez, écrivez,écrivez ! Soyez créatifs, rendez vous en fiers, fiez vous à vos créations !

Et pour les profs, le message est le même :) Soyez créatifs, donnez l'envie à vos élèves de réfléchir par eux-même, à force de leur montrer ce que leurs ancêtres ont fait de mieux, ils n'osent plus se lancer. Aidez les, poussez les à laisser libre court à leur imagination, leur curiosité ou leur envie de crier, chanter, danser ! Soyez passionnés.

 

Bisous.

Créez.

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:06

*

Il est 6h du matin,

Sur une petite route de Bretagne,

Un petit cortège s’avance,

Lentement.

Les caravanes du Cirque Tzigane,

Sont en route,

Pour donner une représentation,

Dans le village de,

Toul An Trez

 

Au village, tout le monde connait le cirque Romanès et quand les caravanes vertes passèrent l’entrée, c’est avec joie et bonne humeur que les gitans furent accueillis. Les enfants du village allaient jouer avec les enfants tziganes et les plus âgés du petit bled donnèrent leurs bras pour monter le grand chapiteau, vert, lui aussi. C’était l’endroit préféré des artistes car l’ambiance faisait vraiment oublier toutes les différences qu’ils avaient avec les gens « de la ville », « les sédentaires ».

La représentation est demain, tout le monde est réuni pour s’entrainer afin de donner le meilleur de chacun d’eux lors du Grand Soir. La journée passe vite, les spectateurs viennent chacun leur tour pour acheter les places et rire avec les artistes. Le midi, un barbecue fut allumé et les maquereaux tout droit sortis de la mer furent appréciés par l’ensemble des convives. La musique accompagnait le repas et les gosses couraient sur le terrain vague après un ballon de foot. Tout le monde riait, certains buvaient ou fumaient, chacun créant un lien d’amitié étroit avec les villageois. La chaleur qui émanait des camps réchauffait les cœurs et jamais personne n’aurait voulu quitter cet endroit.

C’est le soir, qu’arriva un merveilleux évènement, Marina, l’équilibriste hors paire mis au monde une petite fille. La naissance se fit difficilement et c’est un homme qui dut aider à l’accouchement. Un étranger, qui venait d’arriver en ville, sûrement un SDF, était médecin avant de plonger dans la drogue à la mort de sa femme. Il était venu dans l’espoir de trouver un peu de réconfort, et lorsque Marina accoucha, il fut le seul à pouvoir l’aider. Après deux heures d’attente et de stress, l’homme annonça au père que sa fille l’attendait. C’est alors que les festivités reprirent. La famille Romanès proposa à l’homme de les suivre sur la route et il accepta avec chaleur.

Le grand jour. La tension était montée d’un cran, Marina ne pouvait pas faire son numéro et il fallait trouver un remplaçant. Par solidarité et en remerciement, le nouvel arrivé proposa un numéro de balles afin d’occuper le public. Puis une corde du chapiteau céda… Il ne restait que trois heures avant le spectacle. Enfin les villageois bretons firent leur apparition, le chapiteau se remplit alors et finit par être bondé. Certains durent s’asseoir par terre. La  musique fut envoyée et tout s’enchaina. M. Loyal présenta le cirque plus le clown Zigoto entra sur scène, Les enfants riaient aux éclats et les adultes n’avaient rien à leurs envier non plus. Les chevaux noirs et blancs suivirent, ainsi que le magicien. Vint alors le tour du SDF et de son numéro improvisé qui impressionna tout le monde. Lorsqu’il quitta la piste à regret, des larmes coulèrent. Des larmes de bonheur, le SDF qui était hier dans la rue venait de se faire applaudir par des centaines de personnes sous son nouveau toit. Ses amis le félicitèrent à sa sortie tandis que les jongleurs enflammaient leurs massues, leurs torches et leurs bolas.

A la fin du spectacle, les villageois applaudir à tout rompre et les artistes firent la fête toute la nuit pour fêter cette journée riche en émotions.

Tôt le matin, le cirque reprit sa route pour continuer de sillonner la France avec, en tête, le souvenir de leur arrêt en Bretagne qu’ils garderont sans doute toujours dans le cœur.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:06

·         La biodiversité, c'est le terme qui désigne la diversité des espèces naturelles.
Et aujourd'hui elle est en danger à cause de nous, à cause de l'homme.

Des études l'ont prouvé, la biodiversité est en voie d'extinction.
La pêche intensive massacre la population sous-marine,
Les cosmétiques de Madame favorisent l'extinction des baleines,
IKEA détruit les forêts de l'autre bout du monde,
Sans parler des commerces illégaux,
Et des introductions d'espèces dangereuses pour un autre écosystème.
Tout ça, c'est l'homme qui en est la cause,
Et la planète n'a rien demandée...

Alors peut-être que l'homme pourrait aussi réparer ses erreurs maintenant...
Pourquoi ne pas commencer par replanter des forêts?
Certains d'entre nous ont déjà commencés. Ceux là ont réfléchis.
Heureusement que la banquise fond sinon personne n'aurait réagi,
Et les pingouins auraient pu couler sans que personne ne le sache...
Alors ça y est l'agriculture biologique fait son apparition !
On plante des haies pour sauvegarder le peu de biodiversité qu'il reste.
Les animaux retrouvent peu à peu leur habitat.
Mais ça ne suffit pas ! Tout le monde doit s'y mettre !
Tout d'abord, pourquoi acheter du bois d'Amazonie alors que les forêts de France produisent assez pour satisfaire les demandes, sans pour autant détruire tout un écosystème !
Et pour ceux qui en ont marre de leur tortue de Floride ;
Il existe des zoos,
Pas la peine de la mettre en pleine nature,
Où elle créera à coup sur une catastrophe biologique !

A chaque problème, sa solution.
Mais ce que je suis en train de dire est inutile,
C'est trop tard maintenant, vous pouvez rester dormir !
On m'a toujours dit de réfléchir avant d'agir.
Ce n'est surement pas vous qui me l'avez dit...
Ou alors vous n'appliquez pas vos propres valeurs...
C'est grave, je vous plains...

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