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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:58

Encore une de nos fêtes idiotes ce 8 Mars 2011...
Les gens ont malheureusement besoin d'être rythmés dans leur vie,
Aujourd'hui j'offre des fleurs à ma femme,
Aujourd'hui je lui donne de l'Amour,
Aujourd'hui je suis un mec bien...

Ca coûte pas cher en plus !
Le Commerce du coin offre des fleurs,
Et puis ça ne dure qu'un simple jour,
Demain je me vengerai,
Demain, journée canapé, bière, et coups de poings...

J'ai même repasser et fais la vaisselle,
J'ai la conscience tranquille,
Bouge pas ma chérie c'est moi qui cuisine !
Tiens ? Il a changé !
Oui oui c'est ça finis ta bouche et viens sucer il est minuit...

Je suis un homme, demain c'est ma journée,
Hier aussi, et les jours suivants aussi,
Soyons hypocrites,
Combien de femmes,
Combien de souffrances,
Vont elles souffrir ce soir ?
J'ai même enfermé la mienne avec les pigeons pour venir !

Oui j'aime ma femme, je la préserve de l'extérieur,
C'est dangereux l'extérieur,
Mais ma femme, ta femme,
C'est à l'intérieur qu'elle à mal,
Son ventre la repousse,
Sa gorge se noue quand elle te voit,
Elle ne pleure pas sinon tu t'énerves,
Toi tu la trouve obéissante,
Gentil, couché, debout, casse-toi...

Avis aux hommes humains,
A quand la Liberté, l'Egalité pour vos femmes ?
Au boulot, elle travaille sous le bureau,
Sur la fiche de paie, je ne trouve même pas le salaire,
Dans la rue, dans le bus, dans le tram,
Un pervers vous la tripote,
Chez la boulangère derrière le comptoir,
Elle se réfugie,
Quand en furie, tu sors de ta maison prêt à faire pleuvoir des larmes de coups...

C'est un jeu d'échec,
L'évolution veut que l'homme, le roi, avance au pas,
La reine elle, est la plus attaquée car trop dangereuse,
Malgré sa possibilité de courir plus vite,
Tous les éléments se liguent contre elle...

Je crois que les hommes sont jaloux de vous Mesdames,
Jaloux de votre beauté,
De vos formes sensuelles,
De votre cerveau perché haut,
De vos yeux envoûtants,
De vos cheveux qui en disent long,
De vos jambes qui vous portent et supportent,
Malgré le poids qui est sur vos épaules,
L'homme est jaloux,
La jalousie l'entraîne vers la cruauté,
Alors pour se pardonner, il vous accorde cette journée,
N'est -elle pas monstrueuse cette journée ?
Curieux contraste pour une journée de la Femme...

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:54

Filles de femmes,

Filles de cons,

Putes, Salopes,

Connasses, Meufs,

Machines à laver, Fers à repasser,

Les hommes sont jaloux,

De votre beauté, de votre parfum,

Les hommes sont jaloux,

De votre force, de votre courage.

Les hommes se font la guerre entre eux,

Les hommes veulent être le monde,

Et vous, armées de fleurs au fusil,

Armées de votre cœur,

Vous faîtes la guerre contre les hommes.

Mais face à de telles guerrières,

Les hommes perdent,

Les hommes sont lâches,

Et vous rabaissent,

A l’état de compost,

Ils vous piétinent,

De peur, d’incompréhension,

Ils vous marchent dessus,

Pour être plus grands,

Leur égo est fier,

Mais votre force est plus grande,

S’il vous plait,

Relevez-vous,

Battez-vous,

Ne me laissez pas avec eux,

Ils me dégoutent,

Je rêve d’un monde sans hommes,

Je rêve d’un champ de fleurs,

A la place d’un champ de mines,

Quand mon rêve se réalisera,

Je laisserai place au chant de la victoire,

De la votre,

Les anges chantés

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:12

La différence,
Sous toutes ses formes.
Aujourd'hui, le sexe.
Autre forme de discrimination.

Bonjour je suis une femme,
Des porcs ont remplacés les hommes,
Dans le métro,
Des mains courent sur mon corps,
Dans la rue,
Des yeux me déshabillent,
Dans ma maison,
Je suis femme, de ménage,
Dans mon travail,
Je ne suis rien,
Dans la vie,
Je ne suis plus grand chose non plus,
A part peut-être un jouet...
Je suis devenue,
Un fantasme pour pervers,
Un déchet de la société,
Si Dieu m'avait vraiment créée à son image,
Je serait supérieure,
Normalement...
Mais Dieu est macho...

Je suis un homme,
Et j'ai honte,
Les conneries de beaucoup m'affectent,
A force de jouer,
Aux cons,
Les hommes deviennent des chiens,
Qui ne pensent qu'à lécher le cul de la femelle.
Pardonnez le terme.
Je suis un homme et j'ai honte.
Au travail,
Mon patron fait passer les entretiens,
Sous la table...
Avant, il y avait les lèches-bottes,
Puis les lèches-culs,
et enfin,
Les lèches-couilles.
Les hommes me dégoutent.
Hier mon voisin frappait sa femme,
Avant-hier c'était ses enfants,
Ce soir il s'est rabattu sur une prostituée.
Les hommes me répugnent.
Comme des bucherons,
Ils coupent les pattes de millions de fleurs,
Les tuent,
Leurs enlèvent toute confiance en elle.
Les hommes ne méritent qu'une chose.
Qu'on leur coupe ce sexe,
Qui leur donne pouvoir,
Argent,
Et autosatisfaction.
Qu'on le leur coupe,
A tous ces violeurs,
Hommes violents,
Meurtriers,
Monstres,
Porcs,
Hommes...
Voyez donc ce que c'est,
Travestissons les,
Et laissez les souffrir,
Comme toutes ses femmes,
Victimes de leur nature,
De votre nature,
A vous les hommes,
Victimes,
Tout simplement,
De la connerie illimitée des hommes.

Je suis un homme,
Et j'en ai honte,
Honte de mes semblables,
Honte de tous ces cons,
Imbus de leur personnalité,
Soi-disant courageux,
Mais sûrement pas d'un cinquième,
De votre courage à vous,
Mesdames, mesdemoiselles.
Je m'excuse d'être un homme.
Je ne demanderai pas d'excuser les autres.
Je ne me le permettrai même pas.
Ils ne le méritent pas.
Mais je ne veux pas,
S'il vous plait,
Etre mis dans le même sac.
Ô Femmes,
Merci d'être là,
Pour remonter le piètre niveau de tous ces hommes.
Merci.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 21:58

Là-haut La douceur du vent balaye la douceur de ces longues herbes,
Un désert, apparait alors, avec ses vagues et ses creux,
Toujours aussi doux, ce désert laisse place à deux oasis,
Deux soleils, qu'ils soient de telle ou telle couleur, ces oasis donnent soif,
Soif à en devenir aveugle, soif à ne plus pouvoir réfléchir.
Une montagne pointe alors le bout de son nez à l'horizon,
Et donne l'accès à cet espace, doux et sucré,
Humide et sec à la fois en fonction de ce qu'il exprime.
Puis cette vallée, qui n'en finit jamais,
Qui donne des frissons.

Voilà alors un endroit, spécial,
Les frontières sont plus lointaines, mais toutes aussi magiques,
Un endroit solide d'où partent deux routes,
Pour la sécurité, et le réconfort.
Cet endroit, qui nous retient
Cet endroit que l'on voudrait retenir.
Viennent alors deux montagnes,
Ouvrant sur une vallée.
Un arbre pousse en haut de chacune de ces montagnes,
La légende raconte qu'ils sont les arbres qui auraient donnés la vie.
La vallée s'avance sur un plateau,
Personne n'a jamais su sa véritable forme, étendue,
Certains l'ont décrit plat,
D'autres Rond,
Et certains vallonneux.
Si les descriptions étaient différentes tous disaient la même chose :
Le bruit qui en sortait était un cadeau
Que chacun enviait à l'autre.
Chacun de ses bruits était "le plus joli du monde"

C'est alors que la route se divisa.
Gauche ou droite?
Chacune était identique,
Chacune incitait à reparcourir ce paysage, afin d'en profiter,
Chacun aime cet endroit, qui oblige à repartir voir au début,
Connaitre et connaitre,
Encore et encore ce paysage qui nous faisait rêver.
Le chemin du milieu était interdit.
La légende racontait également ceci :
Le paysage était vivant,
Le chemin du milieu fut connu par un seul aventurier.
Mais jamais personne n'eu d'explications.

Mais tous ceux qui avaient eu l'occasion d'approcher ce paysage,
Etaient repartis heureux.
Ce paysage, était sans aucun doute le seul miracle que Dieu fut capable de créer :
La Femme.

Hommage à toutes les femmes, gardiennes de leur beauté mystérieuse.
Si les hommes vous aiment, c'est parce qu'ils sont jaloux de vous Mesdames,
De votre grâce, et de votre courage
.

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