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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:24

Afrique :

Moi, jeune, a peu près votre âge,

Trois grains de riz, un par repas,

Mon estomac ne synthétise plus rien,

Mon foie à prit le relais, pas que je boive non,

... Juste que sa place devient plus importante...

 

Asie,

Moi, jeune, a peu près votre âge,

Je creuse, tous les jours,

Dans l'espoir de creuser mon tunnel loin d'ici,

L'évolution n'appartient qu'à certains,

Moi, mon salaire n'a pas bougé...

 

Australie,

Moi jeune, a peu près votre âge,

Des touristes, encore et encore,

Où sont les kangourous ?

Eux, sautent de plus en plus loin,

Moi, je saute...

 

Amérique,

Moi, jeune, a peu près votre âge,

Dans mon bidonville, les rats sont mes amis,

Mon système immunitaire est le seul à avoir évoluer,

Certains parlent d'écoles alors que ça n'existe pas,

Moi je parle de bonheur, alors qu'aucun de nous n'arrive à l'identifier,

 

Europe,

Moi jeune, a peu près votre âge,

Mes parents ont déménagé maintenant,

Je ne sais pas pourquoi mais je gagne de l'argent,

Je me fais insulter toute la journée, je dors dans un clapier,

Mais je vois les gens ici, ils mangent...

 

Monde,

Moi jeune, a peu près votre âge, ou celui de vos parents ou autres,

Apatride, je suis libre, on me crache à la figure et je n'existe pour personne,

La pitié me fait vivre,

Je dessine ou écrit, je suis poli ou musicien,

Les pièces tombent mais seulement pour aujourd'hui...

 

Bonjour, je suis moi,

Moi, jeune, a peu près de votre âge,

Je bois trop alors je cours dans les bois à la recherche d'humanité, hors des humains,

Je traîne dehors pour ramener de l'argent, à ces gens dans la galère,

Pas honnête ? Qu'on me dise la vérité et j'y arriverai peut être,

Je me fabrique mon honnêteté,

 

Moi, homme d'affaire, je cours dans la rue avec ma valise,

Les billets ne pèsent pas lourd mais tous ces gens si,

Si j'étais un minimum civilisé je pourri peut être les aider,

Mais j'ai ma femme à b.....,

 

Moi, encore, clément,

Je vous demande à tous,

De ne pas penser aux conséquences,

Que vaut un PV, par rapport à un diner de roi ?

Je ne pense pas changer le monde, c'est impossible malheureusement,

Mais espère pouvoir aider ceux que je croise tous les jours.

 

Qui m'aide ?

Réellement ?

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:21

Je vous conseille à tous, à chacun d'entre-vous, de vivre les pires situations possibles, individuellement...

Aucune haine dans mes mots,
Uniquement un souhait,
Le souhait que je souhaite à tout vivant.

Pour explication ?
Tout est bien, tout va bien, je reste naïf dans ma bulle, égoïste, indifférent avec les malheurs des autres.
Une série de malheurs, un peu de maladie, de situations difficiles, je me bats pour avancer, je cherche des gens pour me comprendre, je trouve des contacts, je peux les aider, les aimer à mon tour.

Le bonheur n'aurait aucun sens sans son opposé, on ne peut connaitre l'un des deux qu'en ayant gouté l'autre.
Le malheur, comme le bonheur, participe à l'élévation de l'âme, remerciez la vie de vous offrir ces douleurs, ainsi que ces réconforts.

TOUT arrive à point, à qui sait attendre, la patience est la clé,
Toute étape sautée correspond à une amputation, l'impatience est l'impasse.

Je vous souhaite de vous élever tous ensemble

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:16

Préhistoire, Afrique Centrale,
Horreur, Terreur,
Prédateurs, Proies,
Dans l'oeil de la proie,
Je vois la Mort.

Moyen-Age, Jéusalem,
Horreur, Terreur,
Catholiques, Polythéistes,
Dans l'oeil de la proie,
Je vois l'incompréhension.

1492, Amérique du Sud,
Horreur, Terreur,
Colomb, Indigènes,
Dans l'oeil de la proie,
Je vois l'impuissance.

1941, Pologne,
Horreur, Terreur,
Nazis, Juifs,
Dans l'oeil de la proie,
Je vois la Peur.

Aujourd'hui, Rwanda,
Horreur, Terreur,
Hutus, Tutsies,
Dans l'oeil de la proie,
Je vois le désespoir.

Pendant toute son existence, l'Humain a disséminé la violence,
Pendant toute son existence, l'Humain a distribué la Mort,
Aujourd'hui encore on cherche des excuses pour faire la guerre,
Aujourd'hui encore on cherche des excuses pour décimer des peuples.

Longtemps j'ai cru que l'Humanité était une chance,
Longtemps j'ai cru que l'Humanité était ma vie...
J'ai ensuite compris que l'Humanité n'a jamais existée,
J'ai ensuite compris que l'Humanité n'était qu'une Utopie...

Regardez dans mon oeil, Vous y verrez la Mort, l'Incompréhension, l'Impuissance,
Vous y verrez la Haine, la Honte, la Tristesse, la Peur, le Désespoir,
Regardez dans mon oeil, Vous y verrez la Colère, la Nausée, le Sang,
Vous y verrez des envies de Changements, des notes d'Espoir.

Vous y verrez l'Animal que l'Humanité a implantée en moi,
Vous y verrez la violence de ma Nature se retourner contre mon Espèce,
Vous y verrez le sang couler quand je déposerai les larmes,
Vous y verrez des monstres, des erreurs de la Nature,
Vous y verrez de la Terreur, de l'Horreur,
Vous y verrez ma Haine sortir enfin de son antre...

Regardez mon oeil...
Regardez, je vous raconterai ma vision des choses bipèdes,
Regardez, je vous montrerai les malheurs auxquels j'ai assisté,
Regardez, je vous montrerai comment, moi aussi ils m'ont décimé,
Regardez...
Ecoutez...
Observez...
Comprenez...
Réagissez...
Détruisez...
Assassinez...
Anéantissez l'espèce Humaine...

"Humain je te nomme, par les pouvoirs qui me sont conférés par Mère Nature, coupable d'avoir détruit toute espérance, malgré le cerveau qui t'a été mis en possession, je te condamne à ta disparition"

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:12
  • Accoudé au comptoir,
    La moitié d'une fesse sur la chaise,
    Ta tête qui fait contre-poids de l'autre côté,
    T'as pas l'air bien solide pour un pilier,
    Tu parles à ton verre : Toi tu me lacheras pas hein ?
    Non bien sûr, et c'est pas toi qui le lachera le premier...
    A ça c'est une sacré pute on a compris,
    Tu t'es fais jeté à la porte on a compris aussi,
    Mais tu sais comme disait l'autre, une de perdue c'est dix copains de retrouvés,
    Alors déconne pas Manu,
    Tu sais t'en aura d'autre des sales coups comme ça,
    Ouai c'est ça des coups de pute...
    Mais allez fais pas la tienne et sors de là tu vas tout salir,
    Regarde les autres ils commencent déjà à te plaindre,
    Tu veux pas me ramener tous les dépressifs aussi ?
    Ouai d'accord j'arrête de te faire chier, les chiottes sont derrière toi,
    Tiens regardes t'as même des écorchés à vif qui viennent parler de l'autre côté,
    Tu veux pas essayer ? Eux au moins ils ressortent avec le sourire,
    Aller courage, fais nous donc le calibrage,
    T'as rien à perdre si ?
    Ok sale blague j'arrête excuse moi,
    Et lache ce verre et prend le micro c'est à ton tour,
    Fais gaffe aux marches pour monter elles en ont eu plus d'un...

    C'est pas l'homme qui prend l'Amour,
    C'est l'Amour qui prend l'Homme,
    Toi l'Amour elle t'a prit, j'ai retrouvé l'homme Complètement bourré,
    Morne histoire que tu nous raconte, tu fais briller des yeux,
    Pour une épave t'es loin d'être mort,
    Ton pétrôle vaut de l'or, Continue,
    Tu nous balance une marée noire de sentiments,
    Le rouge envahit tes yeux,
    Fais gaffe tu crache ton coeur par la bouche,
    T'as l'air vachement amoureux tu sais ?
    Je sais pas ce que t'as fais pour finir ici, mais ça te réussi,
    Ok ça va je me doute que tu préfèrerai ne pas être là mais dans ces bras,
    Mais à ce rythme tu vas faire tomber du nid tous les moineaux qui t'écoutent,
    Tu sais quoi, t'as des choses à dire,
    Voilà que tu te prend pour les plus grands,
    Ben non t'écroule pas sur scène !
    Arrête tes conneries Manu,
    Tu m'avais promis, c'est quand même pas pour une scène de ménage,
    Que tu vas nous faire une scène !
    Pas la peine de crever sur scène,
    Alors que la scène t'aurait vachement aidée !
    Et arrête de bouger dans tous les sens ça a pas de sens,
    Tu nous fais quoi là ?
    Une crise de gamin ?
    Une crise d'épilepsie ? Une crise d'angoisse ?
    Ok tu aurais pu prévenir je fais quoi moi ?
    C'est ça avale ta langue, tu l'utilisais pourtant bien,
    Pas la peine de suffoquer tu ressemble à rien,
    Et voilà que tu crie maintenant,
    Au moins la langue est sortie de ta gorge,
    Des artistes au fond de la salle applaudissent,
    Quel talent ! Il vit son texte !
    Ouai je sais pas s'il le vit mais ce qu'il a vécu est en train de le faire crever !
    Ah, tu te relève t'es sur ?
    Et lache ce micro,
    Après le bois du comptoir voilà que tu t'accroche au bois de la scène,
    C'est vraiment une révélation pour toi hein ?
    Je t'avais pas dis que tu repartirai avec le sourire ?
    Bon c'est ça écoute moi pas, mais laisse la place aux autres maintenant,
    C'est ça, doucement, non, pas vers le bar,
    Regarde tes notes au moins !
    Tu t'en fous ? Ecoute tu arrête maintenant, voilà un stylo et du papier,
    T'as l'air inspirer dis donc !
    "Celui qui n'est pas occupé à venir au monde, est occupé à mourir"...
    Ok mais tu fais quoi là ?
    Tu revis ? Et bien chers amis, merci pour tout ! Vous venez de le sauver !
    Finalement Balou avait raison,
    Il en faut peut pour être heureux,
    Revenez quand vous voulez !!!
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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:12

Vis ta vie,
Suis ta voie,
Fais toi plaisir,
N'écoute pas les autres,
Prend seulement soin de toi,
Soin de te fabriquer ta propre vie,
Tu es l'architecte de ton existence,
Tu es le peintre de ton esprit,
Sers toi d'Illusions,
Trempe ton pinceau dans tes modèles,
Pioche sur ta palette tes destinées,
Colore tes yeux pour mieux voir,
Colore ton âme pour mieux vivre.

Ne te rends pas malade pour ce que tu n'es pas,
Si ton coeur n'est pas là, tu le sentiras dans ton ventre,
Le moral dans tes chaussettes, tu ne sera plus dans tes baskets,
Quitte à retourner ta veste, Une fois, deux fois,
Fais le bon choix et surtout ne te retourne pas,
C'est en forgeant que l'on devient forgeron,
Marque au fer rouge ton empreinte,
Et suis les traces de tes envies, elles te précederont toujours,
Forge toi ton caractère, sculpte-le, colorie-le,
Tant qu'il est encore temps, tant que ton coeur est rouge,
Ne laisse pas refroidir tes ardeurs, où tu sera emprisonné,
Dans ton corps en béton armé, dans ton coeur d'acier,
Ne te laisse pas refroidir par des remarques,
Rien de tel qu'une bonne douche froide pour mieux réfléchir,
Pour faire bouillir tes intentions les plus secrètes,
Pour faire déborder le vase,
De cette dernière goutte d'eau,
Celle qui a coulée de ton oeil.

Ton oeil,
C'est lui qui te fait voir, qui te montre,
Le monde qui t'entoure,
C'est lui qui t'apprend à te faire des opinions,
Ton coeur est celui qui les met en pratique,
Ton coeur est celui que tu dois écouter.

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