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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:04

·         Honte à toi, Occidental,
Tel un criquet,
Tu dévaste tout sur ton passage,
Tu pilles les richesses des plus faibles,
Pour assouvir ta faim,
De puissance.
Mais tel un criquet,
Ton chant fait frissonner,
Tel un criquet,
Tes pattes sont fragiles,
D'un coup, elles casseront,
Tu t'effondrera,
Et tu te fera battre,
Mangé par un dragon,
Frappé a coup de bois d'ébène,
Piqué par les moustiques,
Dévoré par leurs cochons,
Explosé par tes propres bombes,
Défoncé comme la pute que tu es !
Oui tu n'as plus d'avenir,
Tel Ground Zéro,
Tu ne sera plus rien,
Tel la Tour Eiffel,
Tu auras la tête en l'air,

Tel est pris qui croyait prendre...

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:03

·         Si jeunes,
Ils avancent dans le trou,
Toujours plus profond,
Quelques fois,
Un pan de mur tombe,
Et ils sont écrasés.
Il fait si noir là-dedans,
Ils en font des cauchemars.
Une lampe sur la tête,
Comme des antennes qui permettraient de voir,
Ils avancent.

Je ne parle pas de fourmis ici, mais d'enfants de 7 a 10 ans,
Des enfants exploités pour leur taille,
Les adultes ne peuvent pas creuser si loin,
Et le charbon coute cher.
Ils viennent de villages,
Népal, Bengladesh,
Ils sont si jeunes...

Il me semble que c'est la quinzaine des droits de l'enfant en ce moment,
Heureusement, si elle n'existait pas, personne n'irais les sauver.
D'ailleurs, personne ne vas les sauver non plus maintenant.
Et oui, le charbon coûte plus cher que des vies....

Vous savez quoi ?
J'ai peur,
Peur de ce monde,
Peur de ces gens qui prônent les droits de l'homme,
Les droits de l'enfant,
Les droits de la femme,
Mais qu'aucun d'entres-eux ne respectent.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 22:02

D'un geste lent,
Ta main lâche le sac plastique,
Le vent le porte sur l'air,
Comme un oiseau,
Le déchet atterri dans un arbre.
Une pie vient le gober,
Ben oui un sac ça brille !
La pie survole la terre et d'un coup de bec,
Elle gobe une mouche,
Et le sac est a nouveau emporté par le vent.
Tristement, il tombe,
Dans un caniveau,
L'eau le porte jusqu'aux égouts.
Il tombe encore,
Dans les remous, il a du mal à faire surface.
Il ressort enfin,
Sur une plage.
Un pêcheur en bottes,
Croyant renter bredouille,
L'attrape avec ses précieux crampons,
Fabriqués en Chine, dans des usines à fumée noire.
Les crampons l'emportent jusqu'à des marches.
Puis un chien vient flairer cette marche,
A la recherche d'un territoire neutre.
Il ne trouve que le sac,
Qui vient se coller à sa fourrure,
Poussé par le vent.
Enervé, le chien court vers la mer,
Il saute dans l'eau,
Et le déchet est emporté par les vagues.

Au large, un dauphin s'apprête à déguster une délicieuse méduse,
On le retrouvera dans deux semaines,
Echoué sur nos côtes.
L'autopsie révèlera qu'un sac plastique empêchait tout fonctionnement du système respiratoire.
On dénoncera l'incivilité des citoyens, on créera des sacs biodégradables.
La conscience tranquille, nous continuerons à jeter nos déchets.
De toute façon, les sacs sont biodégradables non ?

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 21:59

C’est pas l’homme qui prend l’Amour,

C’est l’amour qui prend l’homme

Moi l’Amour il m’a pris

Je m’souviens un Samedi

J’ai troqué mes sentiments

…Et toutes mes idées noires

Contre une Lula en or

Et un vieux tricycle jaune

J’ai déserté mes problèmes

Qui m’disaient « T’es fini »

J’ai retrouvé l’sourire

Lula à toi maintenant

 

[Refrain] : Dès que la roue tournera

Tu t’en sortira

Dès que les vents tourneront

Nous nous en allerons

 

C’est pas l’homme qui prend l’Amour,

C’est l’Amour qui prend l’homme

Moi l’Amour il m’a pris

Au dépourvu tant pis

J’ai eu si mal au ventre

Je me suis embrasé

Le feu irradiait mon corps

Et mon cœur aussi

J’me suis cogné partout

J’ai dormi recroquevillé

Ca m’a bien fais rêver

Dm’imaginer à tes côtés

[Refrain]

C’est pas l’homme qui prend l’Amour,

C’est l’Amour qui prend l’homme

Il prend aussi la femme

Mais ce n’est pas le thème de ma chanson

Lula m’attend quelqu’part

Là-bas, de ce côté

L’horizon est bien beau

Dans mes yeux détrempés

Je l’imagine, endormie,

Elle rêve d’une vie meilleure

Etre aimée, ça fait du bien

 

[Refrain]

C’est pas l’homme qui prend l’Amour,

C’est l’Amour qui prend l’homme

Moi l’Amour il m’a pris

Comme on prend un taxi

Je ferai le tour du monde

Pour voir à chaque étape

Si tous les gars du monde

Veulent bien dev’nir moins cons

J’irai aux quatre points

Faire un peu réfléchir

Jamais ô grand Jamais

Ils s’en sortiront

 

[Refrain]

C’est pas l’homme qui prend l’Amour,

C’est l’Amour qui prend l’homme

Moi l’Amour il m’a pris

Et mon p’tit cœur aussi

Il est fier mon ego,

Chante comme un moineau

C’est un joyeux pinson

Heureux comme l’amoureux

Prévers, Raimbeau,

Le Cercle des Poètes

N’imaginaient pas la vie

Sans Amour à partager

 

[Refrain]

C’est pas l’homme qui prend l’Amour,

C’est l’Amour qui prend l’homme

Moi l’Amour il m’a pris

Je m’souviens un Samedi

Ne pleure plus ma fleur

Ton cœur, je comblerai

Je viens pour te sauver

Regarde le cheval noir

Il est là pour toi

Monte que j’t’emmène au vent

A la recherche, du bonheur…

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 21:58

Là-haut La douceur du vent balaye la douceur de ces longues herbes,
Un désert, apparait alors, avec ses vagues et ses creux,
Toujours aussi doux, ce désert laisse place à deux oasis,
Deux soleils, qu'ils soient de telle ou telle couleur, ces oasis donnent soif,
Soif à en devenir aveugle, soif à ne plus pouvoir réfléchir.
Une montagne pointe alors le bout de son nez à l'horizon,
Et donne l'accès à cet espace, doux et sucré,
Humide et sec à la fois en fonction de ce qu'il exprime.
Puis cette vallée, qui n'en finit jamais,
Qui donne des frissons.

Voilà alors un endroit, spécial,
Les frontières sont plus lointaines, mais toutes aussi magiques,
Un endroit solide d'où partent deux routes,
Pour la sécurité, et le réconfort.
Cet endroit, qui nous retient
Cet endroit que l'on voudrait retenir.
Viennent alors deux montagnes,
Ouvrant sur une vallée.
Un arbre pousse en haut de chacune de ces montagnes,
La légende raconte qu'ils sont les arbres qui auraient donnés la vie.
La vallée s'avance sur un plateau,
Personne n'a jamais su sa véritable forme, étendue,
Certains l'ont décrit plat,
D'autres Rond,
Et certains vallonneux.
Si les descriptions étaient différentes tous disaient la même chose :
Le bruit qui en sortait était un cadeau
Que chacun enviait à l'autre.
Chacun de ses bruits était "le plus joli du monde"

C'est alors que la route se divisa.
Gauche ou droite?
Chacune était identique,
Chacune incitait à reparcourir ce paysage, afin d'en profiter,
Chacun aime cet endroit, qui oblige à repartir voir au début,
Connaitre et connaitre,
Encore et encore ce paysage qui nous faisait rêver.
Le chemin du milieu était interdit.
La légende racontait également ceci :
Le paysage était vivant,
Le chemin du milieu fut connu par un seul aventurier.
Mais jamais personne n'eu d'explications.

Mais tous ceux qui avaient eu l'occasion d'approcher ce paysage,
Etaient repartis heureux.
Ce paysage, était sans aucun doute le seul miracle que Dieu fut capable de créer :
La Femme.

Hommage à toutes les femmes, gardiennes de leur beauté mystérieuse.
Si les hommes vous aiment, c'est parce qu'ils sont jaloux de vous Mesdames,
De votre grâce, et de votre courage
.

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