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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:04

Regarde ce monde,
Imagine toi son état sans ton espèce,
Imagine ce monde,
Regarde dans ton passé tu comprendras...

La Terre ne serait pas devenue Lune,
Sous les mortiers et les obus,
La Terre ne serait pas divisée,
Sous la pression de l'individualisation,

La Terre connaitrait encore les Dunes,
Sous le Soleil et le Vent de la Nature,
La Terre serait encore la Planète Bleue,
Sous la pression naturelle Atmosphérique,

La Terre ne serait pas polluée,
Par la faute des produits chimiques,
La Terre ne serait pas chamboulée,
Par la faute d'humains qui ne tournent pas ronds,

Regarde ce monde,
Imagine toi son état sans ton espèce,
Imagine ce monde,
Regardes dans ton passé tu comprendras...

La Terre ne serait pas grisée,
Sous des nuages sombres de l'humanité,
La Terre ne serait pas celle que l'on piétine,
Sous notre existence indigne,

Je hais mon espèce,
N'y a-t-il donc pas d'autres personnes moins dangereuses que vous ?
Je hais mon espèce,
Je veux chercher les exceptions de cette conception,
Je hais mon espèce,
Je veux partir, sortir de cette vie,
Dans laquelle je me sens enfermé,
Je veux retourner à la Source même,
Retracer la route,
Connaitre le chamboulement,
Pourquoi sommes nous ainsi ?

J'ai honte de mes congénères,
Qui marchent sur deux pattes,
Qui ont les crocs,
Qui se font la peau,
Avec leurs prises de becs,
Et les coups de griffes qu'ils s'infligent,

Nous avons réussi à se civiliser,
Pourquoi ne pas essayer de redevenir sauvages ?
Retrouvons un vraie place dans la chaine,
Redevenons un maillon utile,
Retrouvons notre humanité...

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:04

Tu as déclenché un séisme magnitude 20 dans mon cœur,
Un raz de marée s'est créé, ça a fait des vagues dans mon cœur,
J'ai besoin de toi pour me guider dans tout ce bonheur,

Mon étoile, comme les marins et l'étoile polaire,

Sans toi, j'aurai coulé depuis des millénaires.

Tu as fait s'ouvrir mon écorce terrestre, je me suis ouvert à toi,
Le magma c'est mon sang qui coule pour toi,
Comme si tu faisais une prise de sang au soleil,
Là, mon sang est chaud parce que le noyau a explosé,
Je rayonne de bonheur et je n'ai jamais connu un si grand cataclysme,
Même le tsunami du japon n'arrivera jamais à la hauteur de la vague de joie,
Que tu a provoquée en moi.

Si je veux t'emmener sur la Lune,
C'est pour que tu vois toutes les fleurs que tu as fais pousser dans mon corps,
Je suis à fleur de peau, tu vas voir, de là haut tu vas voir tout ce que tu a construit,
Pire qu'un Big Bang, tu as fais mourir mes angoisses et tu m'a redonné vie.


Tu as tout réinventé pour moi, après le Big Bang, des fleurs ont poussées,
Des poissons avec des branchies sont arrivés, ils ont constitués mes poumons,
Des oiseaux se sont relayés pour faire leur migration entre mon cœur et tes yeux,
Le soir dans ceux-ci, bleus comme la mer, une lueur apparaissait, le soleil se couchait,
Et moi j’admire le spectacle, tes yeux m’apprennent à vivre, tu me fais voyager, rêver,
Découvrir la beauté de notre monde, découvrir la chance que j’ai pour vivre ça,
Ta pupille, comme un trou noir, m’attire inlassablement, m’envoute, m’engloutit,
Puis, l’été revient, mon cœur rentre dans mon corps,
Heureux comme un pinson, il me raconte les cieux dans lesquels tu l’as fait voler,
L’air y est pur, tu l’as fait franchir des montagnes plus hautes que n’importe quel Everest,
Il me dit souvent que tu lui donnes des ailes, il attend l’hiver avec impatience,
Pour revenir se jeter dans tes yeux, pour regoûter au bonheur auquel j’ai encore du mal à m’habituer,
Tu fais fondre les glaçons qui me refroidissent sans chaleur,
Le réchauffement climatique c’est ça, des larmes de bonheur et d’amour qui coulent,
Qui détruisent les barrières que j’avais sur le monde, qui dépasse les berges pour envahir tout mon corps,
Plus bas, dans mon ventre, je sens la chaleur que tu crées quand tu me transperce du regard,
Le piton de la fournaise, un serpent qui ne cesse de grandir, qui me bouffe de l’intérieur,
Qui dévore toutes mes peurs, qui me rend plus grand que Gulliver,
Qui me fait fondre d’amour pour toi, qui me fait fondre d’amour sur toi,
Je replie mes ailes pour me rapprocher le plus vite possible de toi,
Le temps n’a plus de temps, mon horloge ne connait plus les hauts et les bas,
Le soleil reste au zénith toute la journée, je m’enflamme quand tu cilles,
Ou quand tu te mords la lèvre inférieure,
Alors j’ai des envies de me jeter sur toi, de te mordre le cou, de gouter encore et encore ces lèvres au gout de miel,
Comme une abeille, comme une balle en plein cœur, tu viens me piquer, tu me pollenise,
Des fleurs grandiront entre nous, nous, les arbres qu’aucun vent ne couchera,
A part peut être un vent d’amour, nous, les arbres, nos racines se sont soudées,
Elles grandissent ensemble maintenant, la terre va craquer sous la pression,
On va s’envoler dans l’immense espace, on flottera dans le vide intersidéral,
On ira voir Andromède, on visitera la galaxie qui tourne en rond,
Spirale infinie qui ne fait que grandir, Roméo et Juliette vont rougir de honte,
Quand ils verront que nous ne nous sommes pas arrêtez au balcon,
Oui je le dis j’ai dérapé en grimpant sur le lierre, mais j’ai eu le temps de prendre ta main,
On est tombés ensemble, je ne sais pas où on a fini mais qu’est-ce que c’est beau ici...

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:03

Viens ma petite, c'est le grand jour pour toi,
Il fait beau, il fait chaud, la poussière vole dans les yeux,
Oui je sais tu préfères rester dans l'abri,
Mais c'est aujourd'hui que tu va devenir grande...

Face à cet argument, la poussière et la chaleur ne peuvent plus rien,
La longue marche d'initiation commence,
En grande sage, la guerrière montre le monde, les yeux grands ouverts,
A gauche, rien, l'horizon, et les herbes folles dans le vent,
Et le cliquetis métallique d'une arme blanche portée par la grande femme,
A droite, quelques arbres, en dessous, des petits rochers,
Ensemble, confiants l'un et l'autre, tous deux en sécurité,
Elles vont s'asseoir sous ces arbres, sur les cailloux,
De loin, on les voit parler ensemble, gravement,
La petite sursaute, mais parait contente, elle va grandir,
Qui est donc cette magicienne qui fait grandir ?
La mère noël s'approche donc et s'agenouille, un couteau à la main,
La petite est déshabillée, elle ne semble plus comprendre ce qui lui arrive,
Elle recule, hésitante, un peu de peur dans les yeux,
Derrière l'arbre, une autre femme lui attrape le bras,
Tu va grandir petite, a ce moment là, elle préfère encore prendre le temps...

Immobilisée, le couteau s'approche,
Bientôt on entend des cris d'enfant, des pleurs, et des voix d'adultes,
Ils crient eux aussi, il faut bien la tenir, c'est presque fini,
Une mare de sang abreuve le sol désseché par le manque d'eau,
Des larmes salées s'y mèlent, ici, une fleur poussera,
Fleur du désert,
On n'entend plus la petite, les adultes commencent à la recoudre,
Des vautours sont posés sur un arbre en face, intrigués, ils regardent,
Les adultes bâtissent la prison du plaisir, l'autel de la souffrance,
C'est la coutume, elle est grande maintenant,
La poussière se colle sur les larmes sèches de la petite, les mouches se posent sur elle,
Elles sont chassées par des mains, tachées de sang, tachées du crime,
C'est fini, elle est grande...

C'est l'heure, on y va, retour au village, un homme viendra la chercher bientôt,
Elle est prête, elle est grande, il faut souffrir pour être belle parait-il,
En bandouillère sur le dos, la petite pousse des gémissements, les larmes coulent encore,
Derrière, les vautours se battent pour un morceau de chair,
Derrière les paupières, les yeux de la petite sont vides,
Que lui a-t-on fait ?
Elle ne semble pas avoir grandi, et elle a très mal dans le bas du ventre.

C'est ici que je quitte cette pauvre petite,
Plus tard, elle sera donnée à cet homme,
Il y déposera sa semence, au nom de l'horreur,
Elle criera très fort, elle en mourra peut-être, mais elle est grande.

Au nom de ces femmes torturées au nom de la coutume, des traditions et de lla religion,
Cessez cet acte horrifique, cessez de les détruire,
Vous leur enlevés leur plus beau des trésors,
Au nom de ces femmes,
Arrêtez, je vous en prie,
S'il vous plaît...

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:02

Le manque se fait sentir dans ton corps,
Habitué à l'étrange rituel, tu gravi les marches,
A l'abri des regards tu te prépares,
Tu es perfectionniste, pas un geste de travers,
Tu connais ton rôle, tu connais trop bien les effets,
Adroitement, tu sors l'ustensile, et ton sachet,
Briquet à droite, Poudre à gauche,
Récipient au milieu, tu effectue des gestes lents,
La poudre dans le récipient, le briquet sous le récipient,
C'est parti, ça chauffe, ça fond, c'est bientôt prêt...

Ouverture de la capsule, le réservoir se rempli de ton essence,
Pointe vers le ciel, pression, conduit non bouché, paré au décollage,
Préparation physique intensive, tu es un professionnel,
Intérieur du coude intensément rouge,
Garrot fixé, veine qui ressort,
Tout est prêt,
Tu prends la seringue dans ta bouche, en fermant les yeux, tu appuies,
Ca y est, c'est rentré, délicatement tu enfonces avec ton pouce,
Le liquide pénètre ton organisme habitué à cette fatalité,
Réservoir vide, trou rebouché, matériel ramassé,
Tu te relèves, tu sens l'effet de la drogue sur ton corps,
Sur ton esprit, qui s'embrume petit à petit, lentement mais sûrement,
L'héro t'a rendu accro.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:02

Capillaire sanguin,
Cap Hilarité,
Cap, de Bonne Espérance,
Tout feu tout flammes,
L'âme qui coule,
Dans la foule, dense, qui ondule,
Sous le vent de l'extérieur,
Dans la foule, de mes cheveux,
Je danse avec les poux...

Noirs, Jaunes, Blancs, Marrons,
Petits, Grands,
Qui marchent pas droit,
Ou au garde à vous,
Ou au garde au chaud...

Tout n'est qu'histoire de cheveux,
Cheveux luisants ou cheveux sales ?
Tout n'est qu'histoire de shampoing,
Tout n'est qu'à mettre dans le même lac,
On se passe la pommade,
On se passe la main dans les tifs,
On se broute quand ça va pas,
On se crêpe le chignon,
Ca nous énerve le ponpon,
Ca finit par pousser à l'intérieur,
Eruption capillaire ça me brosse,
Enervés de tous poils,
Grattez vous un peu la tête,
Ne soyez plus fainéants,
Maintenant que l'Armistifs est sonnée,
Dépechez vous cette histoire ne tient qu'à un poil,
Ca me frise cette discriminatouf,
Casque en brosse pour les Romains,
Cheveux blonds pour l'aryen,
Queue de vache pour les terriens,
Chapeau bas pour l'humanirsute,
On se croirait dans une douche,
Tu sais, le genre de truc qui te met en boule, de poils,
Normal que Jésus ai les cheveux qui se dressent,
Si Judas les perd là-haut,
Normal que Allah se les arrache,
Si Bouddha, Ah non pas Bouddha ^^.

Enfin, à force de vous passer la pommade,
Puis de vous chercher les poux,
Ne vous étonnez pas si le tout mousse,
Et éclate en petites bulles,
Ou en guerres cheveuleresques,
Alors soyez atten...tifs,
Sinon moi, je vous fais tondre...

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