Dans ce monde

Dans ce monde gris,

J’avance à travers des visages aigris,

La vie n’est pas rose,

Alors je prends du vert et du marron,

Comme mon gamin qui marche dans la merde en jouant au foot, sur la pelouse,

Sur le gazon,

De l’herbe municipale,

Il s’amuse c’est le principal,

Capuche sur la tête,

Je me protège de ce monde,

Choc avec un mur, gris lui aussi, ça me les pète,

Dans cette réalité immonde, 

Dans cette vie inféconde,

Dans le tonnerre qui gronde,

Dans le vent qui souffle à mes oreilles,

Comme un rappel,

Que le bonheur arrive avec les sauterelles,

Par rafales, par destruction,

Du malheur qui nous détruit,

Sans faire de bruit,

Conscient que l’inconscient est sadique et sans ambition,

Conscient que le bonheur est au bout des ailes,

Que le bonheur nous interpelle,

Qu’il nous prend la tête, qu’il nous rend fou,

Qu’il nous attend au virage,

Pour nous prendre tous nos dommages,

Pour leurs mettre des bâtons dans les roues.

Alors je me relève,

Je sors la tête de la neige,

Comme une avalanche de pensées incertaines,

Comme un skieur en danger de mort certaine,

Tu déboules la piste noire, ou grise suivant les jours,

Tu le sais, c’est l’école de la vie qui te l’a appris,

Mais tu fais tout pour, tous les ans, tous les mois tous les jours,

T’as vu l’intermède se rétrécit,

Ca se passe comme ça, on s’améliore, on se bat comme des porcs,

Et on fini par trouver, au fond d’un trou,

Des merveilles, des trésors, des bijoux,

Que de péripéties, pour arriver jusqu’au bout,

Et du jour au lendemain,

Alors que ton lendemain n’est qu’un certain avenir incertain,

Tu te retrouves dans les bras d’un ange,

Pas celui de la Mort, mais de la Renaissance,

Je ne suis pas croyant, je crois en moi,

Mais quand j’y pense,

Je me crée des croyances,

Je passe pour un fou, Le fait d’avoir la foi,

En des pensées quelconques qui nous rendent moins froids,

Moi je crois aux aimants, concept particulier,

Je me forge mes propres destinées,

Basées sur des souvenirs que je n’ai jamais eu,

Toujours est-il que je suis aujourd’hui heureux,

Ca rend moins nerveux, mais beaucoup plus sérieux,

Croyez-moi,

Ce texte, je sais pas d’où il sort,

Peut être de mes pensées, de mon inconscient,

De mon âme de Pécore,

Où de mon cœur, de mon corps,

Rempli tout plein, de sentiments bien conscients,

Ce texte écrit par un jour de pluie,

A réveillé en moi, des torrents de bonheur,

Dévalant avec douceur,

Ma vie amoureuse que je t’offre aujourd’hui,

Ma chérie…